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Publié : 15 novembre 2012

Campagne emplois 2013 Université Lyon 1

Ce jeudi 15 novembre 2012, la direction de Lyon 1 a présenté au comité technique ses propositions concernant la campagne d’emplois 2013 (propositions établies à la suite des demandes des services et des composantes et après avis du CEVU, du CS et de la commission des services centraux).

Nous constatons en particulier que :

- 6 postes BIATOSS de cat C (5 agents d’entretien et 1 agent de petite maintenance) seraient "redéployés" (c.à.d. supprimés) ;

- 2 postes BIATOSS de cat C (la nature des fonctions n’est pas précisée) seraient transformés en 1 poste de cat A (ingénieur d’étude).

L’université continuerait ainsi une politique d’externalisation des services d’entretien en supprimant 5 à 7 postes d’agents d’entretien.

Par ailleurs, un poste BIATOSS de cat B serait gelé au prétexte de financer un enseignant associé, contractuel à mi-temps (contrat PAST-U), ce qui est complètement inadmissible.

Au total, si les propositions de la direction sont adoptées par le conseil d’administration, 11 postes de BIATOSS seraient supprimés contre 6 postes créés et 1 en surnombre, soit une perte nette de 4 postes. Il pourrait s’ajouter à cela le gel d’un poste d’enseignant-chercheur qui a pour l’instant un avis réservé de la direction.

Il n’est pas question par ailleurs pour la direction de défendre une politique volontariste pour titulariser en nombre les collègues contractuels : seulement 6 postes de cat C seraient prévus pour des recrutements réservés dans la cadre de la loi Sauvadet et le nombre de postes vacants mis au final aux concours dans le cadre de cette campagne serait de fait très limité.

Les budgets contraints des universités "autonomes" conduisent celles-ci à diminuer, d’année en année, le nombre de postes statutaires occupés par des fonctionnaires. Face à ce désengagement de l’état, la seule politique clairement affichée de la présidence de Lyon 1 est purement gestionnaire : se montrer "excellent" élève auprès du ministère, en maintenant coûte que coûte l’équilibre de sa masse salariale. Notons qu’à contrario, quatorze présidents d’universités viennent d’adresser une lettre ouverte à Madame Geneviève Fioraso, ministre de l’ESR, dans laquelle ils écrivent : « Si les universités continuent de se voir privées des moyens les plus élémentaires d’assumer leur fonction d’employeur, la conclusion s’impose : Madame la Ministre, reprenez la gestion de la masse salariale et des postes des personnels titulaires » (cf. http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5809 ).

Le conseil d’administration de Lyon 1 est appelé à prendre ses décisions concernant la campagne d’emplois ce mardi 20 novembre. Nous lui demandons :
- de restituer l’ensemble des postes d’agents d’entretien et de mettre fin à toute politique d’externalisation des services d’entretien ;
- d’augmenter, et non de diminuer, le nombre de postes statutaires (le plafond d’emplois d’état de l’université est loin d’être atteint) ;
- de suspendre les primes d’excellence scientifique (PES) pour favoriser la campagne d’emplois (le conseil scientifique de Montpellier 2 a voté la suspension de la PES pour 2013) ;
- d’engager une réelle politique de titularisation des agents contractuels, en collaboration avec les composantes et les services de l’université ;
- de dénoncer clairement le désengagement de l’état, en s’adressant au ministère, à l’instar par exemple du CA de l’université de Rouen.

L’université, c’est nous toutes et tous. Mobilisons-nous !

Les syndicats, c’est nous toutes et tous. Militons ensemble !