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Votez pour la liste intersyndicale, pour une université de service public, démocratique, juste, attentive à la santé de toutes et tous et engagée dans la transformation écologique !
Les grands principes de notre liste
Notre intersyndicale, particulièrement engagée (informations, pétitions, actions) dans la lutte contre le dernier projet d’EPE isolé de Lyon 1, a toujours été claire sur son opposition aux expérimentations attaquant les statuts, la démocratie et les conditions de travail. Nos élu·es avec l’appui des organisations syndicales défendront collectivement dans les instances des principes opposés à ceux que portait la présidence sortante :
– Revenir à un fonctionnement pleinement démocratique de l’université : renforcer et prendre en compte le rôle des conseils et instances consultatives en respectant leurs avis ; débattre avec l’ensemble du personnel; consulter les personnels en cas de réorganisation de l’établissement ou de leur service ; publier rapidement les relevés de décisions de l’ensemble des conseils de tous niveaux.
– Défendre des campagnes d’emplois, de promotions et de gestion des carrières transparentes; rompre avec la politique d’individualisation de la rémunération par les primes dites « au mérite» (chez les BIATSS et les enseignant·es chercheur·euses) ; réinternaliser au maximum les emplois d’entretien et de travaux trop souvent confiés à des entreprises extérieures.
– Lutter contre la précarité des personnels (BIATSS, vacataires, doctorant·es, ATER…) et la sous-traitance par une politique permettant de titulariser ou stabiliser un maximum de personnels précaires via des campagnes d’emplois qui incluent des concours internes.
– Promouvoir l’université comme espace de débat et de formation à l’esprit critique et défendre concrètement les libertés académiques.
– S’opposer aux nouvelles expérimentations, en particulier à celles de l’« Acte 2 de l’autonomie des universités » : modulation de services, généralisation des « chaires de professeur junior », déconcentration de la gestion RH des personnels BIATSS, attaques sur le statut des fonctionnaires.
– Œuvrer au sein de notre université et du site lyonnais pour favoriser et faciliter les discussions et les collaborations entre nos différentes composantes et avec nos partenaires, tout en restant ouvert à des collaborations et échanges avec d’autres établissements français et internationnaux.
– Prendre en compte les enjeux socio-écologiques dans les activités d’enseignement et de recherche de l’université. Élaborer les transformations à insuffler en concertation avec l’ensemble des personnels. Proposer aux personnels et étudiant·es des ateliers de formation pour une meilleure prise en main collective de ces enjeux fondamentaux de transitions. Élaborer et mettre en œuvre des mesures d’organisation du travail et d’usage des locaux afin de minimiser les impacts des dégradations environnementales et sociales en cours sur les conditions de travail et d’études.
Nos candidat·es s’engagent notamment pour
Une offre de formation centrée sur les missions de service public
– Remettre les formations initiales au centre des activités.
– Favoriser l’accès à la formation tout au long de la vie (ex. : adapter des parcours existants, soutenir les services VAE et VAPP).
– Ne pas éparpiller les actions de formation continue vers la multiplication des DU et des certifications lucratives.
– Refuser des partenariats avec des établissements privés concurrents de nos formations.
– Défendre une vision globale et cohérente des offres de formations pour éviter la mise en concurrence au sein même du site.
– Assurer le droit à la poursuite d’études tout en veillant à la cohérence des solutions proposées aux étudiant·es.
– Améliorer l’accès à la formation pour les agent·es de l’UCBL, en améliorant la visibilité de l’offre actuelle, et en développant plus de formations à destination des enseignant·es et chercheur·euses, notamment techniques.
Agir pour l’amélioration des conditions d’études et de l’Université comme espace de vie sociale
– Ouverture de places et accueil de tous·tes les bachelièr·es qui le souhaitent dans le mesure du possible selon les composantes (dans la perspective pluriannuelle de diminution des effectifs à terme).
– Engager une nouvelle réflexion sur les emplois du temps des formations, leur calendrier et la gestion des locaux d’enseignement.
– Refuser l’augmentation des frais d’inscription.
– Travailler sur une meilleure structuration des écoles doctorales.
– Faciliter l’accueil des étudiant·es étranger·es.
Développer une politique scientifique ouverte à la mesure des enjeux d’aujourd’hui et de demain
– Une politique scientifique pensée à long terme, diverse, libre, ouverte et portée par des personnels bénéficiant de la stabilité et de l’indépendance garantie par le statut de fonctionnaire.
– Affirmer notre attachement aux crédits récurrents.
– Œuvrer pour une juste répartition des financements sur appels à projet tenant compte de la diversité des disciplines et thématiques de recherche au sein de notre université.
Agir pour l’amélioration des conditions de travail et contre la précarité
– Œuvrer au renouvellement des CDD en amont, avec une meilleure communication avec les agent·es, pour lutter contre la précarité.
– Favoriser une CDI-sation plus rapide des BIATSS contractuel·les.
-Une répartition plus juste des emplois dans les différentes composantes et services de manière à prendre en compte la surcharge de travail.
– Une action concrète en faveur d’une égalité entre les femmes et les hommes à l’université.
– Une véritable lutte contre toutes les discriminations et en faveur de l’inclusion.
– Une véritable mobilisation contre les risques psycho-sociaux et les violences sexistes et sexuelles avec les moyens nécessaires.
– Une clarification des procédures administratives, techniques et financières permettant aux services et aux composantes un travail serein, coordonné et efficace, au service des étudiant·es, enseignant·es et chercheur·euses et de tout le personnel.
– Le renforcement d’un service de support pour les problématiques de salles d’enseignement.
– Prendre en compte les doctorant·es comme des personnels à part entière et tout mettre en place pour améliorer leurs conditions de travail au sein des laboratoires de l’Université.
– Rendre accessible à toutes et tous une restauration collective de qualité et à des tarifs abordables sur tous les sites.
– Annulation de la programmation minimale des congés pour les personnels BIATSS.